En dimension 1, on peut utiliser les graphes de de Bruijn pour représenter la dynamique des automates cellulaires.
preuve de K. Sutner (1991)
Étant donné un AC $$\ACA = (1,\ACQ,\ACV,δ)$$
Soit \(n\) le diamètre de \(V\), on considère le graphe de de Bruijn d’ordre \((n − 1)\) sur l’alphabet \(\ACQ\)
✎ Le mot \(w ∈ \ACQ^*\) est reconnu par l’automate ssi il existe une configuration dont l’image contient \(w\)
✎ L’automate fini reconnaît tout \(\ACQ^*\) ssi l’AC est surjectif
preuve de K. Sutner (1991)
Soient \(\ACC_1, \ACC_2 ∈ \ACQ^\ZZ\), avec $$\ACA(\ACC_1) = \ACA(\ACC_2)$$
Deux cas possibles :
Graphe \((V, E)\)
✎ Un AC est injectif sur les configurations périodiques ssi le graphe n’a pas de cycle contenant un sommet \((u, v)\) avec \(u \neq v\)
Les preuves de Sutner se généralisent à toute propriété du premier ordre sur l’espace des configurations
Par exemple, on peut décider si un AC a
Mais on ne peut pas exprimer au premier ordre l’accessibilité (\(\ACC \rightarrow^* \ACC'\))
(la nilpotence est indécidable même en dimension 1)